Redécouvrez l’exposition « Le Génocide des Arméniens de l’Empire Ottoman » (2021) aux côtés de Claire Mouradian, commissaire de l’exposition, et Caroline François, coordinatrice de l’exposition autour du génocide des Arméniens.
Précurseur des violences et crimes de masse du XXe siècle, le génocide des Arméniens continue malgré tout de faire l’objet d’un déni.
Dans le contexte propice de la Première Guerre mondiale, le gouvernement dictatorial et ultranationaliste du Comité Union et Progrès, à la tête de l’Empire ottoman, a mis en œuvre la destruction systématique et planifiée de ses citoyens arméniens : arrestation et exécution des notables de la capitale et des grandes villes, massacres des hommes adultes et des conscrits, déportation de la population civile vers les déserts de Syrie et de Mésopotamie, élimination des survivants de ces marches de la mort dans les camps de concentration où on les avait regroupés. D’avril 1915 à décembre 1916, entre 1 200 000 et 1 500 000 Arméniens ont été assassinés.
Interdits de retour par la République turque, les rescapés et leurs descendants forment aujourd’hui une diaspora mondiale, principalement en Russie, aux États-Unis, au Moyen- Orient et en France.